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Burn-out étudiant et réseaux sociaux : l’impact sur la santé mentale

Les réseaux sociaux occupent une place centrale dans la vie des étudiants, mais leur impact sur la santé mentale reste préoccupant. Le burn-out étudiant et réseaux sociaux forment un duo alarmant, car la surexposition numérique contribue à intensifier le stress et l’anxiété.

Burn-out étudiant et réseaux sociaux : un cercle vicieux

L’omniprésence de la comparaison sociale

Instagram, TikTok et d’autres plateformes débordent de contenus mettant en scène des étudiants qui semblent exceller en tout : résultats scolaires brillants, cercles d’amis parfaits, voyages de rêve… Ces images idéalisées renforcent la pression liée au burn-out étudiant en intensifiant la comparaison sociale. Lorsque leur propre réalité s’éloigne de ces standards irréalistes, les étudiants peuvent ressentir un profond sentiment d’échec. Ce décalage engendre souvent de l’insécurité, une faible estime de soi, et peut contribuer au développement de symptômes de burn-out.

Burn-out étudiant et réseaux sociaux : phénomène « FOMO »

Le phénomène « Fear of Missing Out » (FOMO), ou la peur de manquer une opportunité, pousse de nombreux jeunes à une hyper connexion permanente. Notifications incessantes, scroll infini : ces habitudes numériques perturbent le sommeil, limitent la concentration et accroissent la fatigue mentale. Cette surconsommation de contenu en ligne amplifient les risques liés au burn-out étudiant et réseaux sociaux.

Pour approfondir ce phénomène, je vous encourage à lire l’article de Le Monde : FOMO, ou la peur de rater quelque chose.

Comment repenser l’usage des réseaux sociaux ?

Pour contrer ces effets délétères, il est crucial de promouvoir une utilisation équilibrée et réfléchie des réseaux sociaux. Voici quelques pistes concrètes :

  • Limiter le temps d’écran : fixer des plages horaires dédiées aux réseaux sociaux.
  • Suivre des comptes inspirants et authentiques : privilégier des créateurs qui valorisent le bien-être et déconstruisent les normes irréalistes.
  • Participer à des campagnes éducatives : sensibiliser les jeunes aux effets psychologiques des réseaux.

Les réseaux sociaux ne sont pas fondamentalement nuisibles, mais leur utilisation doit être consciente et maîtrisée. En adoptant de meilleures pratiques numériques, les étudiants peuvent réduire leur exposition au stress et prévenir les risques de burn-out. 

Retrouvez également nos autres articles sur le sujet dans notre rubrique : stress et vie étudiante pour en apprendre davantage ! Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à contacter ce numéro d’urgence, il vous permettra d’obtenir un soutien psychosocial par téléphone.